Revue Suisse 4/2018
Revue Suisse / Juillet 2018 / N°4 24 Informations de l’OSE Conseil OSE Je suis domicilié à l’étranger et j’ai perdu mon per- mis de conduire qui avait été établi en Suisse. Puis- je en obtenir un nouveau auprès de l’autorité can- tonalequi l’aétabli ouauprès d’une représentation suisse à l’étranger? Les autorités suisses ne sont pas enmesure de dé- livrer un nouveau permis de conduire suisse. En effet, dès le moment où votre domicile se trouve à l’étranger, ce sont les autorités de votre pays de domicile qui sont compétentes en matière de permis de conduire et non plus la Suisse. Il s’agit d’une manifestation du principe de la territoria- lité qui veut que vous soyez soumis au système juridique de l’État dans lequel vous résidez. Ainsi, le domaine de la circulation routière relève ex- clusivement du droit du pays de domicile. Le ser- vice cantonal de la circulation routière qui vous a délivré le permis de conduire ne pourra dès lors que vous délivrer une attestation de titularité d’un permis de conduire suisse. Avec cette attes- tation, l’autorité cantonale certifie que vous avez bien obtenu un permis de conduire sur la base des conditions exigées par le droit suisse. Il s’agira ensuite de voir avec les autorités compé- tentes en la matière de votre État de domicile à quelles conditions un permis de conduire pourra vous être délivré (confirmation des données contenues dans l’attestation, examende conduite, etc.). L’attestation du service cantonal de la circu- lation routière pourra à ce stade éventuellement vous être utile. Les adresses des services cantonaux de la cir- culation routière sont disponibles sur: www.strassenverkehrsamt.ch Martina Boscaro, vous êtes Suissesse qui a grandi en Italie. Pour quels motifs avez- vous entrepris vos études en Suisse? Depuis mon enfance, j’ai rêvé de retourner en Suisse pour mes études. La sérénité que ce pays transmet m’a toujours attirée magnétiquement. En outre, la qualité des instituts de for- mation suisses est, à mon avis, inéga- lée. Y a-t-il des différences spécifiques entre l’Italie et la Suisse? On sent les différences, mais elles ne doivent pas nous faire peur. L’intégra- tion était pour moi un challenge qui m’a stimulée. La formation en Suisse est plus pratique en comparaison à celle de l’Italie. Les hautes écoles suisses préparent à se confronter avec les défis du monde actuel du travail. Vous terminerez bientôt votre Master en droit. Quels sont vos projets d’avenir? À court terme, je pense rester en Suisse romande pour faire un stage et passer les examens d’avocat. Mais je n’exclut pas la possibilité de faire un doctorat ou de chercher un emploi auprès de la Confédération à Berne. Il y a tellement d’opportunités. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes Suisses de l’étranger qui envisagent d’entreprendre ses études en Suisse? Mon conseil est de n’avoir pas peur! Moi, je suis partie sans grandes res- sources financières mais avec beau- coup d’envie de construire un avenir et de grandir. Grâce à la bourse du can- ton de Zurich, mon canton d’origine, j’ai pu faire mes études ici. educa- tionsuisse m’a aidée à présenter la de- mande pour la bourse d’études et gère mon dossier. Informez-vous sur les possibilités d’une aide financière et donnez-vous la chance de suivre les études de votre choix «Mon conseil: ne pas avoir peur» Comment Martina Boscaro vit sa formation en Suisse. Vous êtes-vous rapidement adaptée à la vie universitaire? Je me suis bien et vite adaptée à l’uni- versité en Suisse, surtout grâce au soutien des professeurs et l’ambiance familière qui m’a accueillie. Probable- ment, la petite dimension de l’univer- sité de Neuchâtel m’a aidée. Je ne me suis jamais sentie mal à l’aise. Les premiers mois étaient exi- geants, car mon français n’était pas suffisant. Mais, grâce aux cours de langue française offerts gratuitement par l’université, j’ai fait rapidement des progrès et je suis passée en quelques mois du niveau minimal re- quis B2 à un C1/C2. Partager l’apparte- ment avec des jeunes femmes franco- phones m’a aussi aidée. Martina Boscaro a obtenu une bourse de son canton d’ori- gine. Elle a déposé sa demande avec le soutien d’educa- tionsuisse. Le service juridique de l’OSE fournit des renseignements géné- raux sur le droit suisse dans les domaines qui touchent spécifi- quement les Suisses de l’étranger. Il ne donne pas de renseigne- ment sur le droit étranger et n’intervient pas dans des contentieux opposant des parties privées. IMPRESSUM: La «Revue Suisse», qui est destinée aux Suisses de l’étranger, paraît pour la 44 e année en allemand, français, anglais et espagnol, en 14 éditions régionales, avec un tirage total de 425000 exemplaires, dont 218287 électroniques. Les nouvelles régionales paraissent quatre fois par an. La responsabilité pour le contenu des annonces et annexes publicitaires incombe aux seuls annonceurs. Ces contenus ne reflètent pas obligatoire- ment l’opinion ni de la rédaction ni de l’éditrice. DIRECTION ÉDITORIALE: Marc Lettau (MUL), rédacteur en chef ad interim; Stéphane Herzog (SH); Jürg Müller (JM); Simone Flubacher (SF), responsable des «news.admin.ch» , Relations avec les Suisses de l’étranger, DFAE, 3003 Berne, Suisse. ASSISTANTE DE RÉDACTION: Sandra Krebs TRADUCTION: CLS Communication AG DESIGN: Joseph Haas, Zurich IMPRESSION: Vogt-Schild Druck AG, 4552 Derendingen. ADRESSE POSTALE: Éditeur/rédaction/ publicité: Organisation des Suisses de l’étranger, Alpenstrasse 26, 3006 Berne, tél. +41313566110, fax +41313566101, PC 30-6768-9. E-mail: revue@aso.ch CLÔTURE DE RÉDACTION DE CETTE ÉDITION: 30.5.2018 Tous les Suisses de l’étranger enregis- trés auprès d’une représentation suisse reçoivent la revue gratuitement. Les personnes n’ayant pas la nationalité suisse peuvent s’abonner (prix pour un abonnement annuel: Suisse, CHF 30.–/ étranger, CHF 50.–). La revue sera expédiée aux abonnés directement de Berne. www.revue.ch CHANGEMENT D’ADRESSE: prière de communiquer votre nouvelle adresse à votre ambassade ou à votre consulat; n’écrivez pas à Berne.
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