Revue Suisse 5/2019

Revue Suisse / Septembre 2019 / N°5 19 > > Imposition d’un financement uni- formisé des traitements station- naires et ambulatoires. Dans le sys- tème actuel, les assurés paient trop. > > Utilisation de la numérisation: les moyens de communication mo- dernes doivent être davantage utili- sés. Le dossier électronique du pa- tient doit enfin voir le jour. tements inutiles doivent être évités afin d’économiser des coûts sans nuire à la qualité des soins. > > Les surtraitements et surthéra- pies coûteux et malsains doivent être évités et les tarifs dépassés et excessivement élevés, adaptés. > > Les interventions ambulatoires doivent être encouragées et les ca- pacités des hôpitaux réduites. pouvoir être comparés. > > Les mauvaises incitations, qui coûtent cher, doivent être évitées, comme la concurrence dans l’équi- pement des hôpitaux cantonaux. > > Les patients doivent prendre conscience des coûts de leur santé. Des idées comme le compte d’épargne santé facultatif défiscali- sé comme le 3 e pilier, sont intéres- santes. > > Nous sommes favorables au libre choix et à la concurrence. Il faut bannir les incitations négatives par un financement uniforme des prestations stationnaires et ambu- latoires; supprimer les incitations salariales pour les médecins d’hôpi- taux liées à des quantités d’actes. > > Les droits des patients doivent être renforcés et les informations à ce sujet améliorées. > > Il faut promouvoir et financer davantage de projets liant judicieu- sement conseils, prévention, traite- ments et soins. > > Il reste nécessaire de corriger des primes individuelles injustes sur le plan social. Les Verts s’engagent pour des réductions sociales des primes et luttent contre les mesures d’économie. à l’hôpital (une somme qui devrait être deux fois plus élevée à l’hôpital qu’en cabinet). > > Le catalogue des prestations obligatoires de l’assurance de base ne doit plus être étoffé à la légère, p. ex. pour la prise en charge des coûts des mesures destinées à pré- server la fertilité des patients at- teints de cancer. > > Baisse des prix des médica- ments par l’introduction d’un sys- tème de prix de référence et de transparence concernant les coûts de la recherche de la pharma et la fixation des prix de fabrique. > > Modèles tarifaires encourageant la coopération entre les presta- taires et les soins coordonnés (révision de Tarmed). Les étrangers, même parfaitement intégrés, n’ont pratiquement aucun droit de codécision en Suisse. Cela entraîne des critiques quant au droit de vote des Suisses de l’étranger, qui peuvent participer aux décisions sans jamais avoir vécu dans ce pays. Les étrangères et les étrangers vivant depuis au moins dix ans en Suisse devraient-ils obtenir le droit de vote et d’élection? NON Le droit de vote et d’élection est un élément essentiel des droits des citoyens. NON Le droit de vote doit rester lié à la citoyenneté afin de s’assurer que l’intégration sociale et politique nécessaire ait lieu. Ni OUI, ni NON C’est aux cantons ou aux communes de décider. OUI Les étrangères et étrangers devraient pouvoir participer aux décisions, au moins au niveau cantonal et communal. OUI Cela va de soi: qui vit ici doit pouvoir voter ici. Les Verts ont déjà lancé des initiatives en ce sens dans plusieurs cantons. NON Les citoyens suisses ont des droits et des devoirs. Le droit de vote s’obtient donc après la naturalisation. OUI C’est un scandale et parfaitement indigne d’une démocratie qu’un quart de la population résidant en Suisse soit privée de droits poli- tiques. Une initiative populaire déposée cet été entend limiter les exportations de matériel de guerre. Ces exportations vers des pays en guerre ou en proie à une guerre civile doivent-elles être interdites? OUI Le PBD fait partie du comité d’ini- tiative. Le Conseil fédéral ne doit plus décider seul des exportations. Un dialogue et un large soutien sont nécessaires, aussi dans l’intérêt de l’industrie sur le long terme. NON Le PDC soutient l’industrie de l’ar- mement suisse. Les dispositions actuelles suffisent et limitent forte- ment les exportations d’armements vers les pays en guerre ou touchés par une guerre civile. NON Une interdiction générale va trop loin. OUI Les Vert’libéraux sont membres du comité d’initiative. OUI Il faut une interdiction générale de toutes les exportations de matériel de guerre. La Suisse doit utiliser sa neutralité et sa tradition humanitaire pour mener une poli- tique de paix active. NON La défense nationale dépend de l’industrie de l’armement du pays et celle-ci doit avoir des possibilités d’exportations. Elle respecte d’ores et déjà des règles strictes. OUI La Suisse a mieux à offrir aux régions secouées par des violences que des armes. Pour sa propre sécurité, elle s’efforce aussi de résoudre les conflits par la négociation. L’impact du trafic aérien sur le climat est important. La Suisse doit-elle prélever une taxe CO 2 sur les billets d’avion? OUI De nos jours, les voyages en avion ne coûtent pas assez cher. Le trafic aérien doit aussi participer aux efforts de réduction des gaz à effet de serre. OUI Toutefois, la taxe doit être suppor- table par l’économie et rétrocédée en bonne partie à la population. Le reste doit alimenter un fonds climatique en faveur des innova- tions. OUI Cela fait longtemps que nous avons déposé une intervention en ce sens au Conseil national. OUI Le trafic aérien doit lui aussi contribuer à la protection du climat. Tous les pays voisins de la Suisse prélèvent déjà une telle taxe. NON Une taxe prélevée uniquement en Suisse n’aidera pas le climat. Elle n’empêchera pas que les gens prennent l’avion. Il ne serait pas juste qu’à l’avenir, seuls les riches puissent se le permettre. OUI Le montant de la taxe sur les billets d’avion doit être fonction de la distance parcourue et de la classe de cabine. En outre, la taxe doit être entièrement rétrocédée à la population. OUI Nous devons protéger le climat. Les grands émetteurs de gaz à effet de serre ne doivent pas pouvoir échapper à leurs responsabilités.

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