NNo uo vuevlel el lse sd ud uP Pa la liasi sf éfdé édréarla l livres ayant remporté le concours des «plus beaux livres suisses» ont aussi été récompensés à Leipzig. Les liens entre les deux concours permettent aux ouvrages suisses de se faire une place et de démontrer leur qualité à l’international. L’art suisse du livre est ainsi reconnu et apprécié dans le monde entier. Des racines suisses qui s’exportent La musique du film d’animation «Ma vie de Courgette», nominé aux Oscars, a été créée par la musicienne bernoise Sophie Hunger, récompensée en 2016 par le Grand Prix suisse de musique. Sophie Hunger fait partie de toute une série de lauréats des prix suisses de la culture qui ont des racines bien ancrées dans leur pays, tout en vivant et en travaillant à l’étranger. Sophie Hunger réside à Berlin et possède un appartement à Paris. Dans sa musique enchanteresse, elle mélange d’ailleurs le suisse allemand, l’allemand, le français et l’anglais, franchissant de nouvelles frontières dans chacun de ses albums et échappant à toute tentative de catégorisation. Le metteur en scène de théâtre Jossi Wieler, lauréat du Grand Prix suisse de théâtre / Anneau Hans-Reinhart en 2020, est lui aussi un artiste reconnu et admiré en Suisse et à l’étranger. Né en 1951 à Kreuzlingen, en Thurgovie, il a vécu en Israël de 1972 à 1980, où il a étudié la direction d’acteurs à l’Université de Tel-Aviv. En 1980, il a été nommé assistant de mise en scène au Schauspielhaus de Düsseldorf; par la suite, il a créé de nombreuses mises en scène pour des théâtres en Allemagne et en Suisse, notamment à Heidelberg, Bonn, Stuttgart, Bâle, Hambourg, Munich, Zurich et Berlin. Aujourd’hui, Jossi Wieler vit à Berlin. Depuis un quart de siècle, il exerce une influence considérable sur le théâtre musical international. Il a reçu de multiples récompenses nationales et internationales pour ses mises en scène en Allemagne et en Suisse. L’opéra de Stuttgart a en outre été sacré «Opéra de l’année» lorsqu’il le dirigeait en 2016. Sa présence internationale souligne l’importance de son travail dans le paysage culturel européen. Le Grand Prix suisse d’art / Prix Meret Oppenheim a été attribué à Uriel Orlow en 2023. Né à Zurich en 1973, il a fait ses études au collège d’art et de design Central Saint Martins et à la Slade School of Fine Art à Londres ainsi qu’à l’Université de Genève, et il a obtenu un doctorat à l’University of the Arts à Londres. Il vit et travaille aujourd’hui entre Lisbonne, Londres et Zurich. Sa participation à de nombreuses expositions internationales, entre autres la 54e Biennale de Venise, les Manifesta 9 et 12 à Genk et à Palerme ainsi que les biennales de Berlin, Dakar, Taipeh, Charjah, Moscou, Katmandou et du Guatemala, témoignent de ses connexions et de son rayonnement internationaux. Ses travaux ont été exposés dans de nombreux musées et centres d’arts internationaux – notamment la Tate Modern, la Whitechapel Gallery et l’ICA à Londres, le Palais de Tokyo à Paris, Les Complices, le Helmhaus et la Shedhalle à Zurich – ainsi qu’à Genève, Ramallah, Marseille, au Caire, à Istanbul, Mexico City, Dublin, New York, Toronto, Melbourne et ailleurs encore. Sophie Hunger, Jossi Wieler et Uriel Orlow, mais aussi Frédéric Pajak (basé à Arles, Grand Prix suisse de littérature 2021) ou Etienne Delessert (basé à Lakeville, Connecticut, Grand Prix suisse de design 2023) ne sont que quelques-uns des nombreux lauréats d’un prix suisse de la culture qui ont une chose en commun: ils portent la Suisse en eux et la font rayonner dans le monde. (OFC) Sophie Hunger. Photo Jérôme Witz Jossi Wieler, Grand Prix suisse de théâtre / Anneau Hans-Reinhart 2020. Photo OFC/Gneborg Uriel Orlow, Grand Prix suisse d’art / Prix Meret Oppenheim 2023. Photo: OFC / Florian Spring Les succès internationaux du cinéma suisse soulignent la diversité culturelle et la capacité de la Suisse à raconter des histoires qui trouvent un écho international. 25 Revue Suisse / Décembre 2023 / N°6
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