de notre pays à avoir voyagé dans l’espace (voir aussi son interview). Astrophysicien et professeur honoraire de l’EPFL, c’est lui qui est chargé de l’encadrement du projet. Les étudiants, explique-t-il, ont suivi une préparation intensive sur plusieurs mois. «Ils ont dû travailler dur et dans la plus grande discipline.» Le projet est le fruit d’une collaboration entre la science et l’économie. Asclepios pourrait tout à fait livrer des découvertes précieuses pour la «vraie» navigation spatiale. Au centre de contrôle souterrain d’Asclepios, les étudiants assurent la liaison avec la «Lune». Image du film «To The Moon and Back» d’Elisa Gomez Alvarez, Rita Productions/RTS suivi des entraînements de musculation et n’ont pu prendre que deux douches jusqu’à leur «retour sur Terre». De temps à autre, une promenade «lunaire» était prévue. Les astronautes revêtaient alors des tenues spéciales et sortaient de leur bunker, non loin du col du Gothard. Les images auxquelles a donné lieu cette expérience sont cocasses et paraissent irréelles: des silhouettes orange bossues évoluant entre les rochers et manipulant des appareils, et qui semblent sorties d’émissions télévisées pour enfants. Ces missions lunaires simulées ne sont-elles qu’un simple passe-temps, un séjour de vacances pour astronautes en herbe rêvant d’aller sur Mars? Des découvertes pour la «vraie» navigation spatiale «Absolument pas», répond Claude Nicollier, un des spécialistes de l’astronautique les plus renommés de Suisse et, à ce jour, le seul astronaute Un astronaute d’Asclepios guidant un robot lors d’une «promenade lunaire» dans le massif du Gothard. Photo Asclepios IV Mission 19
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